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dimanche 8 décembre 2019

René Char, Sommeil fatal

SOMMEIL FATAL

Les animaux à tête de navire cernent le visage de la femme que j'aime.
Les herbes de montagne se fanent sous l'accalmie des paupières.
Ma mémoire réalise sans difficulté ce qu'elle croit être l'acquis de ses rêves les plus désespérés, tandis qu'à portée de ses miroirs continue à couler l'eau introuvable.

Et la pensée de cendres ?

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